Lorsque j’ai vu que The Mochines devaient jouer à Paris le 13 mai 2022, j’ai immédiatement souhaité les interviewer.
J’ai découvert The Mochines en 2018 grâce à l’association parisienne Les Barrocks qui organise depuis très longtemps des concerts, le plus souvent dans des bars, le plus souvent à Paris, mais pour cette fois c’était dans un squat à Montreuil nommé Le Cri du Singe. Ils avaient également joué la veille au Gibus mais ne les connaissant pas encore…
J’ai immédiatement adhéré à leur musique hautement énergique, avec une bonne rythmique de guitares et lorsqu’ils sont revenus pour une nouvelle tournée en 2019 je suis allée les voir deux fois de suite, la première fois au Gambrinus, un pub à Saint Michel sur Orge dans l’Essonne (en réalité plus proche de mon domicile que Paris) et le lendemain à l’ESS’pace à Paris (concert encore une fois organisé par les Barrocks).
J’avais eu l’occasion de discuter un peu avec le groupe qui avait déjà planifié une tournée en 2020… Évidemment rendue impossible par la pandémie et j’avais très envie de reprendre cette conversation par le biais d’une interview.
Le concert avait lieu le 13 mai 2022 à La Maroquinerie, une salle de concert dans l’est de Paris, située dans le quartier de Ménilmontant. La Maroquinerie a une capacité de 495 personnes mais The Mochines n’y jouaient pas seuls. Ce n’était en effet pas un simple concert, mais un festival avec 4 groupes à l’affiche organisé par l’agence de tournage Rockin’Dogs pour son 15ème anniversaire : Lipstick Vibrators (Paris, dont Tom de Rockin’Dogs est guitariste), The Mochines (USA), The Courettes (Danemark) et Guitar Wolf (Japon).
L’interview s’est déroulée avant le concert à la Maroquinerie. En plus de la salle de concerts qui se trouve en sous sol, la Maroquinerie comprend un grand bar-restaurant et une cour intérieure qui fait office de terrasse. L’interview s’est déroulée dans cette cour par un temps magnifique. Comme c’était avant le concert il y avait essentiellement les groupes, les organisateurs du concert et le personnel de la Maroquinerie mais si au début ce n’était pas trop bruyant au fur et à mesure de l’interview il y avait de plus en plus de bruits et le son résonnant dans cette cour rectangulaire, j’avoue que j’étais quelque peu angoissée que les voix de mes interlocuteurs ne soient couvertes par les sons environnant mais finalement ouf, on arrive quand même à les entendre. L’interview s’est déroulée avec Ross Richard Kersten (chanteur-guitariste), Curt Florczak (guitariste lead) et Sean Antillon (batteur). Hans Molnar, le bassiste, avait préféré aller se reposer à l’hôtel avant le concertm